Trois jours avant la St Valentin…

Le 11 février 2005

Encore une journée passée à te rencontrer, encore une journée sans te parler mais pourquoi est-c si difficile ? Je ne te connais pas, mais ton sourire ton regard, me font chavirer quand mes yeux se posent dessus…

Es-tu celle que j’attends depuis ma plus tendre enfance ? Ou n’es-tu qu’une de ces illusions que l’on se fait des que l’on te croise tout comme une auter fille en qui on espère de façon non sérieuse une relation ?

Comment le saurais-je ? Jamais je ne t’ai parlé, Je ne passe cependant pas une journée sans penser à toi, à me représenter ce si doux regard que tu me jettes quand je te vois Et à plonger dans ce sourire si anesthésiant pour mon esprit

Je passe à 2 metres de toi et je n’ose meme pas te prêter mon regard Tu habites à 100 metres de chez moi et je me sens incapable de bouger

J’ai une envie folle de te serrer dans mes bras mais pourtant ma crainte me fait fuir… J’ai envie de t’embrasser, mais le seul fait de te voir me paralyse

Qui es-tu enchanteresse ? Qui m’a lancé ce sort si maléfique me rendant tant isolé du monde ? Le simple fait d’etre seul me désespère, me déprime Le simple fait de penser être à deux me stresse, me renferme plus que je ne le suis D’ou vient cette peur du monde, et pourquoi suis-je si influençable ? Mes opinions se cachent derrière la peur de la société Comment pourrais-je t’aimer comme je le voudrais alors ? A quoi bon tenter ma chance avec toi, si deja je sais que je ne serais pas à la hauteur ? Peut-etre suis-je fait pour vivre seul, malheureux en permanence ? Non, tu mérites mieux que cela… Pourquoi tenter ma chance avec toi ? Ne pas le faire me rend triste, mais peut-etre me ferais-je une raison un jour ou l’autre, comme avec toutes les autres que j’ai pu désirer un jour dans mon adolescence… Mais d’un autre coté, le fait de le faire, compliquera beaucoup les choses, sachant que je te croises au moins une fois par jour… Et puis je ne te mérite pas non plus…. Au secours ! Pourquoi dois-je faire face à ce genre de situation ? Je suis trop fragile pour devoir faire un choix de la sorte… Mais mon dieu que tu es belle ! Et puis d’abord, je vais te dire quoi ? C’est bien beau de vouloir « tenter sa chance » !!! Je ne voudrais pas m’emballer sur mes sentiment non plus ! Ce que je veux ? Honnetement hein…. Ce que je désire le plus au fond de moi, c’est pouvoir lui faire un bisou quand je suis avec elle, la serrer dans mes bras… Mais bien évidemment ce n’est pas un « premier pas » ça… Alors par ou commencer ? « Salut Ophélie, je voulais te dire quelque chose, je te trouve très mignonne… » Ringard et ça n’avance à rien… Deuxième possibilité : « Salut stress, ca va ? Heuuu dis moi, je voulais te demander… j’espère que tu ne le prendras pas mal, et que tu oublieras vite s’il le faut, mais j’aimerais te voir…. enfin en dehors du boulot quoi, on pourrait boire un café en ville un jour, ou ce que tu veux… !? » Bon pour cette version, j’hésite, elle me semble à peu près correcte, reste à oser la sortir devant elle, deja, et puis je ne prefere meme pas immaginer sa réponse et sa stupeur, voire meme son effroi, qui sait ??? Non sérieux j’ai des doutes… je me demande vraiment si c’est la meilleure solution… Sinon j’avais pensé à une autre version, beaucoup plus lâche, qui consisterait à lui glisser un mot dans sa boite aux lettres, lui avouant à la fois, que je n’osais pas aller lui parler, que j’ai su ou elle habitait parce que je l’ai suivie, et que je tentais ma chance » mais je pense que ca fait beaucoup à la fois, et elle risquerait d’avoirp luspeur qu’autre chose… J’aurais aussi pu aller lui demander son numero de téléphone poue que je l’appelle, pour ensuite invite à nous rencontrer, mais à ce moment la autant l’inviter de suite, ca paraitra deja beaucoup moins louche que de demander son numero sans réelle raison… Pour le moment, en fait depuis une bonne semaine, mon état est bloqué à cette étape… J’espère trouver une solution d’ici peu, demain ca ne sera pas possible, un collègue qu’elle a l’air de bien apprécier vient travailler avec nous… J’espère simplement qu’il ne se passe rien entre eux… Que s’ils se parlent autant c’est parce qu’ils se connaissent deja beaucoup en dehors du travail… J’ai bien pensé à me renseigner de son coté à lui, mais je crains le pire, voire meme des informations éronnées. Et puis il ne faut pas que j’en sache trop à partir des contacts divers, si elle voit que je suis trop informé, si un jour je vais enfin lui parler, je crains le pire… Sans compter que la véracité des informations obtenues pourrait etre discutable…

Bref, rendez-vous, peut-être au prochain épisode, si je suis vivant…

Le 02 avril 2005

Samedi…

Une journée comme une autre, bien qu’elle fut si remplie pour une fois… Comme toujours, à 13h c’était la poste, et ce pour jusqu’à 20h… Jusque là rien d’anormal ou de particulier… Vient le moment de la pause, 16h30… Il faisait beau ce jour là.. Un beau soleil bien que caché par certains nuages… Après avoir cherché aux quatre coins de l’usine pour me dégotter un journal, je finis par me prendre un café et sortir, prendre l’air… Personne ? Ah ouais normal, le soleil est de l’autre coté, derrière le petit mur, par là… Qu’à ce la ne tienne, je vais me poser bien tranquilou avec mon pti café et attendre patiemment les 17h… Ah ben finalement il y avait deja quelqu’un… Deux personnes… Sur 1000 qui bossent à la poste, sur qui je tombe ? Ophélie et un pote… Après une fraction de seconde, quand meme assez longue, à penser déranger et être de trop, je finis malgré tout par m’incruster, et passer la pause avec eux…. Après cette petite discussion, qui partait vraiment de tout pour arriver à rien, la seule conclusion que je tire est qu’elle est définitivement casée avec son copain… Et qu’elle a beau etre si belle et si gentille, si tendre… Rien se sera jamais possible entre nous… Et comme c’est deja arrivé et comme ça arrivera encore je suppose des milliers de fois, elle fera partie de la liste des filles en qui j’ai écorché mon coeur et qui ne s’en sera jamais rendue compte… Encore une de perdue… décidément ! Quand y’en a marre… y’a la suppression… Faut croire que le coeur d’un homme peut en supporter vraiment beaucoup des coups durs comme celui la… je suis toujours là, à me lamenter sur mon sort… à me lever le matin en me disant que cette journée ne servira encore à rien, et que je me coucherai toujours aussi con que je ne le suis deja… Encore faut-il arriver à se lever, encore faut-il pouvoir se lever, encore faut-il croire à la vie…

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